Une deuxième marque de préservatifs remboursée par la Sécurité sociale Le 27 mai 2019 Les préservatifs de la marque “Sortez couverts !” seront désormais remboursés à condition que la personne dispose d’une ordonnance. Le gouvernement veut retirer les IST de la liste des “problèmes majeurs de santé publique”. Une deuxième marque de préservatifs peut être remboursée par la Sécurité sociale à partir du 4 mars 2019 à condition de disposer […] Les préservatifs de la marque “Sortez couverts !” seront désormais remboursés à condition que la personne dispose d’une ordonnance. Le gouvernement veut retirer les IST de la liste des “problèmes majeurs de santé publique”. Une deuxième marque de préservatifs peut être remboursée par la Sécurité sociale à partir du 4 mars 2019 à condition de disposer d’une ordonnance, une possibilité ouverte par le gouvernement en décembre 2018 pour lutter contre le sida et les infections sexuelles. La HAS accepte le remboursement des préservatifs de l’entreprise Polidis Il s’agit des préservatifs de la marque “Sortez couverts !”, commercialisée par l’entreprise française Polidis. Un arrêté du 14 février 2019, entré en vigueur ce lundi, autorise leur remboursement sur prescription d’un médecin ou d’une sage-femme. Leur prise en charge par la Sécurité sociale est prévue pour durer cinq ans, jusqu’au 1er mars 2024. Polidis est le second fabricant à demander l’inscription de ses préservatifs sur la liste des produits pouvant bénéficier d’un remboursement. Sa demande a reçu un avis favorable de la Haute autorité de santé le 18 décembre 2018. Objectif “zéro nouvelle infection” en 2030 Le premier était Majorelle, pour ses préservatifs masculins vendus sous la marque “Eden”, qui bénéficient d’un remboursement sur ordonnance depuis le 10 décembre. Cette initiative vise à “diversifier la prévention des IST (infections sexuellement transmissibles, NDLR) et du VIH” pour toucher le plus de personnes possible, avait expliqué le ministère de la Santé fin novembre. Ces dernières années, le nombre de nouvelles contaminations par le VIH ne baisse plus en France, avec environ 6.000 nouveaux cas par an, et certaines IST telles que les infections à gonocoques connaissent une recrudescence. Or le gouvernement vise d’ici 2030 “zéro nouvelle infection” par le VIH et l’élimination des IST “en tant que problèmes majeurs de santé publique”. Source : Science & Avenir Accès aux soins Partager sur :